Radiographie générale

La radiographie est réalisée grâce aux rayons X qui traversent le corps et sont recueillis sur un film ou un écran. Selon la nature des tissus traversés, les rayons X sont plus ou moins atténués, ce qui construit l’image. Elle est utile pour la visualisation du squelette, des poumons, des dents, des dépôts calciques,du matériel chirurgical. Le relevé de dose d’irradiation délivrée est fourni à chaque examen et figure sur le compte rendu selon les recommandations de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire). Vous serez pris en charge par un manipulateur ou manipulatrice en radiologie qui réalisera les clichés prescrits par votre médecin et seront ensuite analysés par le médecin radiologue.

Radiologie dentaire

• Le cliché panoramique utilise les rayons X , le capteur et le tube tournent autour du patient et permettent de dérouler les arcades dentaires avec une très faible dose d’irradiation.
• La téléradiographie de face et profil évite toute déformation en agrandissant les clichés pour l’orthodontie.

Examens opacifiés

• TOGD : le transit oeso-gastroduodénal permet l’étude de la déglutition, du passage du bolus alimentaire au sein de l’oeosphage, l’estomac et l’intestin grêle, à la recherche d’obstacle, de dysfonctionnement mécanique ou de fuite dans un contexte post-opératoire. Un produit de contraste à base de baryte est ingéré sous contrôle scopique (radiographique) en direct et permet de suivre le bol alimentaire.
• Myélographie/Myéloscanner : sur demande du neurochirurgien, une ponction lombaire est réalisée par le médecin radiologue sous-contrôle radiographique et un produit de contraste est injecté au sein du liquide céphalo-rachidien. Un scanner est réalisé à la suite à la recherche d’anomalie de répartition de ce produit de contraste et donc de conflit avec une racine nerveuse.
• Cystographie/Uréthrocystographie : une sonde urinaire est posée par le médecin radiologue au sein de laquelle est injecté un produit de contraste à la recherche d’une anomalie des voies urinaires, spontanée ou au cours de la miction. L’absence d’infection des voies urinaires sera vérifiée au préalable par une analyse d’urines.
• Hystérosalpingographie : comme un examen gynécologique, un spéculum permet de dégager le col utérin sur lequel on appose une petite ‘tulipe’ (petit entonnoir) au sein de laquelle on injecte un produit de contraste. L’opacification des voies gynécologiques hautes recherche des anomalies anatomiques notamment dans les bilans d’infertilités. L’absence d’infection des voies urinaires sera vérifiée au préalable par une analyse d’urines.